Courir responsable

« Pourquoi les stations courent après le trail ? », Le Dauphiné Libéré, 01/10/2025

Depuis une trentaine d’années, j’observe comment le trail s’est progressivement imposé dans les territoires de montagne. Dans cet article du Dauphiné Libéré paru le 1er octobre 2025, le trail est évoqué comme faisant partie intégrante de la stratégie touristique des stations de montagnes, comme moyen de les faire vivre toute l’année.

Aux Orres, à Praz-sur-Arly, dans l’Oisans ou encore à Chamrousse, on voit se multiplier des courses, des stations trail, des équipements, parfois imaginés pour les familles. C’est un fait : le trail attire de nouveaux publics, fonctionne hors saison et permet de redonner vie à des espaces longtemps dépendants du ski. Les acteurs touristiques ont bien compris ce potentiel d’“allongement de saison”, essentiel pour l’économie locale.

Mais cette dynamique pose aussi des questions : comment éviter le gigantisme ? Comment ne pas réduire la nature à un simple décor à consommer ? Je tente de répondre à ces questionnements dans le chapitre VI « L’émergence des trails éco-responsables », de mon nouvel ouvrage « Courir sans limites, la révolution de l’Ultra-Trail, 1990-2025 ». Je cite notamment certains événements qui restent exemplaires, comme l’Échappée Belle, car ils maintiennent une taille humaine, une cohérence écologique et un dialogue avec tous les acteurs.

Dans un futur proche, le trail pourrait même être envisagé pour les Jeux Olympiques 2030. Cela montre à quel point ce sport est devenu un phénomène socio-culturel massif. Mais attention : si nous restons dans cette logique d’accélération permanente face au changement climatique, nous risquons d’aller droit sur l’iceberg. Il est temps d’imaginer une pratique plus sobre et plus durable.

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