Courir responsable

« L’UTMB, c’est Disneyland à Chamonix » : l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, une course qui met la montagne dans le rouge, interview de Libération, août 2025

Dans cette interview publiée par le journal « Libération » le 29 août 2025, j’analyse les défis environnementaux et sociaux de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc.

Depuis mon premier ouvrage sur l’UTMB « The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® – Un mythe, un territoire, des hommes » publié en 2012, l’événement est monté en puissance engendrant dérives économiques, sociales, environnementales et éthiques.

L’hypermodernité au coeur de l’organisation

Influencés par les normes de « l’hypermodernité », les organisateurs ont accéléré le mouvement avec une course à la démesure dans les années 2010, puis une recherche claire de profits à partir de la restructuration de l’événement avec UTMB group et l’entrée d’Ironman. La notoriété mondiale de l’événement a entrainé une surrenchère sur tous les plans. Plus de 60% des coureurs viennent de l’étranger. L’impact environnemental est considérable. Aujourd’hui, l’UTMB c’est Disneyland à Chamonix.

La quête de l’extrême en ligne de mire

Le culte de la performance est à son apogée à l’UTMB, il s’agit d’une compétition aux dimensions extravagantes. La performance est devenue une source de valorisation sociale. L’UTMB est un producteur de mythe.

L’éco-responsabilité en question

On évoque une connexion à la nature, mais la nature devient un décor qu’il faut dominer pour relever son défi. Les coureurs sont constamment connectés à leur appareils technologiques ce qui perturbe leur relation avec le milieu naturel. L’état de la vallée de Chamonix est alarmant, l’événement ne fait qu’engendrer pollution et vulnérabilité. Il faut entrer dans une posture de décélération, réduire le nombre de courses afin de rééquilibrer les enjeux économiques et environnementaux.

Pour lire cet article dans son intégralité, cliquez ci-dessous :

Laisser un commentaire